Je ne sais rien de paisible comme la tempête
Une nuit douce remplie de vents violents
Les vagues déchainées caressant les haubans
Dans le murmure des rafales qui rouspètent
Le sable tourbillonne et danse gaiement
Dans une furieuse valse il s’envole au loin
Il virevolte jusque dans les moindres recoins
Et il s’insinue dans les rues très bruyamment
L’horizon, d’un noir de plombs, s’illumine d’éclairs
Ils se déchainent en silence aux coups de tonnerre
Qui gronde dans une charmante mélodie
Pas âmes qui vivent pour affronter les éléments
Les terrasses calmement saccagées par la pluie
Et le doux et sourd bruit du vent