A partir du collage choisi (cf. photo), il fallait composer un texte commençant par une phrase également choisie parmi plusieurs propositions (ici "Je t'aimais, oui mais...").
Je t’aimais, oui mais… notre amour s’est envolé comme une plume se laisse porter par le vent, éphémère et fragile.
Il n’en restait plus que du silence mais pas un silence paisible non, un silence lourd et pesant.
Pour ne pas perdre pied je me raccroche aux deux formes d’amour que je connaisse : l’amour infini et protecteur d’une mère pour son enfant et l’amour complice et réconfortant d’un félin.
Cela me rassure, me redonne espoir et je me prends alors à rêver. Je pense à l’Amour Universel et il me vient des envies d’évasions. Quand on voit autant de beauté, parmi tout ce que la nature peut nous offrir, l’amour ne peut que si trouver !
Je voudrais ainsi parcourir le monde, découvrir les cris de la vie quels qu’ils soient, entourée de milles senteurs.
Je pense alors à toutes les autres formes d’amour, l’amour fraternel, l’amour d’une divinité, l’amour de la nature, de la montagne, d’une passion…
Tantôt paisible, tantôt destructeur, toujours entier…
Je ressens alors toutes nos déchirures qui, telles des coups de pinceaux, ont marqués mon cœur.
Malgré tout, naïve, j’imagine encore des bouquets aux couleurs de l’amour et de pouvoir aussi m’envoler vers ce château rouge que d’aucuns connaissent.